Ses origines et son nom remontent au IIe siècle et à la villa gallo-romaine de la famille Figeacus, qui occupait alors le même espace. Depuis lors, l’histoire de Château Figeac et de Saint-Émilion, mythique cité française où il se situe, sont étroitement liées.
Bien qu’ayant eu plusieurs propriétaires, on peut considérer que ce n’est qu’en 1892, lorsqu’il passe entre les mains de la famille Manoncourt, que le domaine commence officiellement son aventure moderne. Sous la direction des différentes générations de cette lignée, Château Figeac a atteint la position privilégiée qu’il occupe aujourd’hui à Bordeaux.
Mais s’il y a une figure clé dans cette ascension, qui se distingue au-dessus de toutes, c’est celle de Thierry Manoncourt. Sous sa direction, de 1943 jusqu’à sa mort en 2010, Figeac a connu une spectaculaire rénovation marquée par plusieurs jalons, le premier étant l’obtention de la classification Premier Grand Cru Classé en 1955. Aujourd’hui, la veuve et les filles de Manoncourt poursuivent son héritage, fondé sur une approche scientifique et respectueuse de la culture de la vigne en vue d’atteindre la plus haute qualité pour tous les vins de la maison.
L’élégance et le raffinement sont les marques de fabrique des rouges appréciés de Château Figeac. Ils trouvent leur origine dans les 40 hectares de vignoble appartenant aux Manoncourt, situés dans ce qui est considéré comme le plus grand domaine de Saint-Émilion. La prédominance des cabernets (blanc et sauvignon) sur le merlot, tant dans les vignes que dans la composition des vins (contrairement à ce qui est habituellement fréquent dans cette A.O.C.), est une autre particularité qui distingue ce domaine. Une distinction qui rapproche ses trois cuvées (Château-Figeac, Petit-Figeac et La Grange Neuve de Figeac) des rouges du Médoc et des Graves.